Tractatus logico-philosophicus by Ludwig Wittgenstein

Tractatus logico-philosophicus by Ludwig Wittgenstein

Auteur:Ludwig Wittgenstein [Wittgenstein, Ludwig]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Philosophie
Publié: 2012-03-10T23:00:00+00:00


À ces possibilités de vérité de ses arguments de vérité qui vérifient une proposition, je donnerai le nom de fondements de vérité de cette proposition.

5.11 — Si les fondements de vérité communs à un certain nombre de propositions sont aussi, pris ensemble, fondements de vérité d’une proposition déterminée, nous disons que la vérité de celle-ci suit de la vérité de celles-là.

5.12 - En particulier, la vérité d’une proposition « p » suit de la vérité d’une proposition « q » quand tous les fondements de vérité de la seconde sont fondements de vérité de la première.

5.121 - Les fondements de vérité de l’une sont contenus dans ceux de l’autre : p suit de q.

5.122 - Quand p suit de q, le sens de « p » est contenu dans le sens de « q ».

5.123 - Si un dieu crée un monde dans lequel certaines propositions sont vraies, il crée du même coup un monde dans lequel sont valables toutes leurs conséquences. Et de même il ne saurait créer aucun monde où serait vraie la proposition « p » sans créer en même temps tous les objets de celle-ci.

5.124 - Une proposition affirme toute proposition qui s’ensuit.

5.1241 - « p . q » est l’une des propositions qui affirment « p » et en même temps l’une des propositions qui affirment « q ».

Deux propositions sont opposées l’une à l’autre s’il n’y a pas de proposition pourvue de sens qui les affirme toutes deux. Toute proposition qui en contredit une autre la nie.

5.13 - Que la vérité d’une proposition suive de la vérité d’autres propositions nous le voyons par leur structure.

5.131 - Si la vérité d’une proposition suit de la vérité d’autres propositions, ceci s’exprime dans les relations qu’ont entre elles leurs formes; et nous n’avons certes nul besoin de les mettre d’abord dans ces relations en les combinant dans une proposi- tion unique, car ces relations sont au contraire internes, et elles subsistent dès que subsistent ces propositions, et par cette subsistance même.

5.1311 - Quand nous déduisons q de pvq et ~p, la relation entre les formes des propositions « pvq » et « ~p » est masquée par le mode de description. Mais si nous écrivons, par exemple, au lieu de « pvq », « p │ q .│. p │ q », et au lieu de « ~p », « p │ p » (p │ q = ni p ni q), alors l’interdépendance interne devient évidente.

(Que l’on puisse déduire fa de (x). fx montre que la généralité est déjà comprise dans le symbole « (x). fx ».)

5.132 - Si p suit de q, je puis déduire p de q, tirer de q la conséquence p.

La manière de déduire ne peut être tirée que des deux propositions.

Elles seules peuvent justifier la déduction.

Des « lois de la déduction », qui - comme chez Frege et Russell - doivent justifier les déductions, sont vides de sens, et seraient superflues.

5.133 - Toute conséquence est conséquence a priori.

5.134 - D’une proposition élémentaire ne suit aucune autre.



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